Bayerotrochus teramachii, Kuroda, 1955.
nommé très souvent : Pleurotomaria teramachii. Kuroda, 1955.
Mollusque de la classe des Gastropodes.
Famille : Pleurotomariidae.
Genre : Bayerotrochus.
Taille réelle : Ø 98 mm, hauteur : 82 mm
Provenance Mer de Chine, récolté à moins 150 mètres de profondeur.
J'ai acquis cette Pleurotomaire pour en faire une description et ainsi mieux lire les spécimens fossiles qui ont les mêmes caractéristiques.
Les Pleurotomaires sont apparues il y a environ 200 MA, c'est au Bajocien que les formes sont les plus nombreuses.
Spécimen complet de; Bayerotrochus teramachii Kuroda 1955 sur un autre angle de vue.
La partie supérieure se nomme apex, sur un tour et demi c'est la protoconque qui est la partie embryonnaire du gastropode, cette partie est lisse et ne porte pas de bandelette de l'entaille, celle-ci est visible dans le tour qui suit avec le début de l'ornementation. Sur cette Pleurotomaire, la bandelette se trouve au sommet du bord externe du milieu du tour, elle se positionne différemment suivant les espèces, exemple en milieu du tour sur un fossile : voir Pleurotomaria gyroplata (E. Deslongchamps, 1849 ), sur Pyrgotrochus elongatus (Sowerby, 1818), elle se trouve sur le bord du tour juste au dessus de l'ornementation crénelée.
détail de la bandelette de l'entaille sinusaire qui forme une légère dépression et ornementation du tour.
La suture se situe à la base de chaque tour, la base étant le dernier tour, partie sous la flèche rouge. L'entaille sinusaire visible sur cette photo est profonde et large. La profondeur de l'entaille est la distance mesurée entre le bord de la lèvre inférieur et le début de la bandelette de l'entaille, dans le cas présent, longueur : 3,5 centimètres pour une largeur de 0,6 centimètre.
voici une vue orientée du dessous montrant l'ombilic, sa forme peut être évasée ou étroite, il peut être masqué complètement par le sinus, c'est un critère important de détermination pour les espèces fossiles en dehors de l'ornementation des tours. Sur certaines Pleurotomaires, il n'est pas présent.
On distingue la lèvre inférieur qui débute au sinus gauche et par opposition, la lèvre supérieur. Noter la présence de nacre sur la coquille.
vue sur le sinus.
vue sur l'ouverture montrant l'opercule chitineux replacer pour la circonstance, celui-ci est secrété par le pied ou il est fixé, il sert à protéger et obstruer l'ouverture contre les prédateurs. Les Pleurotomaires actuelles diffusent dans l'eau un liquide toxique capable d'éloigner les ennemis éventuels, peu être en était il de même il y a des millions d'années !
J. A Deslongchamps écrivait dans sa description des Pleurotomaires, que ces dernières devaient posséder un opercule mais que jamais il n'en avait retrouvé, ceci s'explique peu être par le fait que la partie chair de l'animal mort se détache rapidement de la coquille, celui-ci vivant à une grande profondeur, il semble logique que l'on ne le retrouve pas.
La forme de l'ouverture est également un critère d'identification des espèces.
Ornementation du dessous, stries longitudinales et stries d'accroissements transversales et sinueuses.
vue du dessus, ornementation faite de stries longitudinales et de stries transversales légèrement obliques ce qui donne un aspect treillissé. (exemple ici sur Bathrotomaria scrobinula (E Deslongchamps, 1849).
aspect treillissé sous la bandelette. La bandelette de l'entaille peu être en relief, elle forme alors un léger bourrelet, plane ou en creux, formant ainsi une légère dépression.
Pour finir, comme sur les gastropodes fossiles, ce petit choc qui a pour effet de laisser visible une trace de reconstruction de la coquille.